« MISE AU PILORI » de L’ADVMC par M.le MAIRE !

Sans doute avez-vous eu vent du conflit qui oppose M.le Maire à l’ADVMC au sujet de la

zone AU, 5 hectares de terre « à urbaniser ».

Sans polémiquer, et afin que tout un chacun puisse se faire son opinion, nous publions ci-dessous :

— la lettre « coup de gueule » de M.le Maire

— la lettre en réponse de l’ADVMC

— un article très intéressant et documenté, publié par FNE (France Nature Environnement) sur les enjeux et les solutions de l’artificialisation des terres. En France cette artificialisation représente annuellement la superficie de 200-300km2, soit 2-3 fois la taille de Paris !

Pourquoi s’en alarmer ?

–Parce que l’artificialisation est une des causes de l’effondrement de la biodiversité.

–Parce que l’artificialisation augmente la pollution des sols, des eaux, lumineuse, sonore…

— Parce que l’artificialisation aggrave la crise climatique par déstockage du CO2 enfermé dans le sol.

— Parce que l’artificialisation impacte la souveraineté alimentaire de la France en diminuant la superficie des terres agricoles. Moins de 7% en 30 ans.

Pourquoi se battre pour si peu ? Parce que nous croyons à la vertu de l’exemplarité et appliquons la théorie du colibri.

Pourquoi s’opposer à un projet source d’emplois et de revenus ? Pour appliquer la règle ERC-éviter-réduire-compenser, c’est-à-dire répondre aux besoins réels et ne pas en créer des nouveaux.

Ci-après le lien de l’article : https://civicrm.fne.asso.fr/civicrm/mailing/url?u=104996&qid=15531003

Bonne lecture

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Terminus Saclay

Le 16 octobre sur le plateau de Saclay, stoppons le saccage des terres agricoles en Ile-de-France !

 Sur le plateau de Saclay, sur le triangle de Gonesse, des projets de métro en pleins champs, les lignes 17 et 18 du Grand Paris Express, menacent de détruire des milliers d’hectares de terres fertiles. Ces deux projets inutiles et ruineux, d’un coût total de près de 9 milliards d’€, sont imposés sans réel débat, et au détriment des vrais besoins de transport. Sous prétexte d’un « développement économique » jamais questionné, et de ses promesses d’emploi et de logement jamais tenues, c’est le Grand Paris qui n’en finit pas de s’étendre. Pour le plus grand bonheur des spéculateurs et des multinationales du BTP.

           Le projet du Grand Paris, ce n’est pas le « ruissellement des richesses », c’est un tsunami de béton, qui éventre les quartiers, sacrifie parcs et jardins ouvriers, chasse toujours plus loin les populations modestes, et déverse ses déchets partout dans les campagnes. A l’antipode des urgences sociale, climatique et environnementale, c’est aussi un modèle urbain dépassé, fait de gigantisme et de mobilité frénétique, de surenchère technologique, accroché à l’illusion d’un monde sans limites, consumériste et déconnecté du vivant.

           Face aux bouleversements qui s’annoncent, c’est un autre monde que nous voulons construire et désirer. Les experts et les scientifiques le répètent : en Ile-de-France comme ailleurs, notre dépendance énergétique et alimentaire doit nous amener à réduire les flux. Pour cela, aménageons et préservons des territoires à taille humaine, autonomes, où chacun.e pourra pratiquer une mobilité apaisée, produire et consommer une alimentation saine et locale, et reconstruire un lien respectueux avec autrui et la nature.

           Sur le plateau de Saclay, le 16 octobre prochain, nous marcherons pour reprendre en mains l’avenir de nos territoires, en exigeant :

·      l’abandon immédiat du tronçon ouest de la ligne 18 et de la gare en plein champs de Gonessse, et un moratoire sur tous les chantiers pharaoniques et inutiles du Grand Paris

·      partout en Ile-de-France, l’entretien et la rénovation des transports du quotidien (notamment les RERs B, C et D), et le développement des mobilités douces (marche, vélo) et des dessertes de proximité, seules à même de réduire l’utilisation de la voiture

·      la sanctuarisation des terres agricoles nourricières de l’Ile-de-France, la création et le renforcement de filières de production alimentaire locales et de qualité

·      une véritable démarche démocratique, transparente et contradictoire dans les choix d’aménagement de nos territoires

Le programme et les informations pratiques de la marche seront annoncés ultérieurement, mais d’ores et déjà, notez le rendez-vous : on compte sur vous tous !

Contact : terminus-saclay@parla.fr

Informations : http://terminus-saclay.parla.fr

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Meeting et concert de soutien contre les lignes 17 nord et 18 ouest du Grand Paris Express le 16 septembre 2022.

Le 16 septembre de 18h00 à 22h00 à Paris 11ème, se tiendra un meeting suivi d’un concert de soutien contre la création des lignes 17 Nord et 18 Ouest du Grand Paris Express qui menacent de détruire les terres agricoles de Gonesse et Saclay. Une salle annexe sera mise à disposition des associations pour l’aménagement de stands. Vous pourrez d’ailleurs nous y retrouver et nous encourageons toutes les associations concernées par les terres agricoles de venir nous rejoindre.

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Renaturation de la Mérantaise

Chers amis bonjour,
Nous vous avions informé sur notre blog du projet de réaménagement d’une partie de la Mérantaise, des près Bicheret au moulin des Vassaux. L’objectif du projet est la renaturation du lit de la rivière afin de limiter les inondations en permettant l’infiltration de l’eau dans des zones d’extension de crue et en retravaillant les berges par des méandres qui limiteront le débit de l’eau. Il s’agit aussi de redonner un aspect plus naturel au cours d’eau et de favoriser une faune et une flore diversifiées. Un projet similaire, mené par le Parc Naturel, a été réalisé à Saint Rémy-lès-Chevreuse.
Le projet est en cours de concrétisation, il intègre également la remise en eau du bassin ou canal d’amené au moulin.Pour sa réalisation, un grand chantier va être mené par étapes pendant plusieurs mois. Il commencera par des travaux forestiers prévus dès le 16 août : coupe et taille d’arbres et arbustes ainsi que le désencombrement de certaines berges (tôles en fibrociment), traitement des zones de renouées du Japon.
Des pêches seront effectuées en août et septembre afin de préserver les poissons pendant la durée des travaux. Des plantes semi-aquatiques seront également prélevées et mises en jauge en vue de leurs réimplantations après travaux.
Le lit de la rivière sera rehaussé par endroit afin de se rapprocher au mieux du modèle naturel de la rivière.
Les accès à la rivière seront donc difficiles, voir interdits, pendant la durée des travaux. Un balisage des zones d’interventions sera mis en place.
Pendant quelques temps notre belle vallée sera donc un vaste chantier mais patience, c’est pour la retrouver dans un paysage encore plus harmonieux.

A titre d’illustration un exemple de renaturation de rivière dans la région Rhône-Alpes.

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Réponse de l’Alliance Associative aux annonces faites par la société Astonfly début juin de mettre en place un dispositif (silent sky) de réduction de la pollution sonore occasionnée par ses avions. Réponse publiée dans « le Parisien » du 21 juillet 2022.

Réduction des nuisances sonores à l’aérodrome de Toussus-le-Noble : beaucoup de bruit… pour rien ?

Le dispositif Silent Sky (« ciel silencieux » en anglais), présenté en juin par l’école de pilotage Astonfly, est perçu comme un simple « coup de com » par les associations qui militent contre les nuisances depuis plus de quarante ans.

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Aérodrome de Toussus-le-Noble (Yvelines), début juin. L'école de pilotage Astonfly présentait alors Silent sky, un dispositif destiné à réduire les nuisances sonores. Mais le projet n'a pas convaincu. LP/E.G.
Aérodrome de Toussus-le-Noble (Yvelines), début juin. L’école de pilotage Astonfly présentait alors Silent sky, un dispositif destiné à réduire les nuisances sonores. Mais le projet n’a pas convaincu. LP/E.G.

1Par Elisabeth Gardet Le 20 juillet 2022 à 09h00

Les annonces n’ont pas convaincu. Les associations qui luttent contre la pollution sonore engendrée par l’aérodrome de Toussus-le-Noble (Yvelines) estiment que le plan « pour un ciel plus silencieux », présenté début juin par l’école de pilotage Astonfly, s’apparente à un « simple coup de communication ».

L’impact sonore de cet aérodrome — le quatrième de France en termes de mouvements d’avions derrière Roissy (Val-d’Oise), Orly (Val-de-Marne) et Nice (Alpes-Maritimes) — constitue un sujet de préoccupation récurrent depuis plus de quarante ans.

L’Alliance associative rassemble une quarantaine d’associations constituées de riverains et d’élus locaux. Ce collectif estime par exemple que l’utilisation de silencieux sur les avions, annoncée par Charles Clair, président fondateur d’Astonfly, n’aura qu’un « effet très marginal ».

Des doutes sur les réducteurs de bruit installés sur les appareils

Plus gros centre de formation de France, Astonfly possède vingt avions Cessna qui seront équipés de réducteurs de bruit. Lors d’une réunion organisée début juin à l’aérodrome, Charles Clair avait assuré que ces dispositifs permettraient de réduire la perception du bruit de 50 %.

Forcément techniques, les explications avancées par l’Alliance associative présentent des conclusions plus pessimistes. « Pour 50 % de baisse de bruit, il faudrait un gain de dix décibels, qu’aucun silencieux ne peut offrir aujourd’hui : la technologie ne le permet pas », assure Jean Valli, membre de l’Alliance associative.Newsletter L’essentiel du 78Un tour de l’actualité des Yvelines et de l’IDFToutes les newsletters

Le collectif estime aussi que l’engagement d’Astonfly de ne pas augmenter sa flotte, c’est-à-dire de se limiter aux trente-deux avions que l’école possède actuellement, ne changera rien non plus. « À trafic constant, l’effet de cette mesure par rapport à la situation actuelle sera égal à zéro. Par définition, ne pas augmenter ne veut pas dire réduire : je ne considère pas le statu quo comme une amélioration », grince Jean Valli.


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Cet ancien médecin vit depuis une trentaine d’années à Châteaufort, l’un des villages impactés par les nuisances. « Depuis le début du combat, nous n’avons noté aucune amélioration, insiste-t-il. Les nuisances se sont même plutôt aggravées ».

Le riverain pointe aussi l’impact du bruit sur la santé : « Il ne s’agit pas simplement d’une gêne. Il est aujourd’hui démontré que le bruit peut être source de maladie. Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), le bruit répétitif d’un avion en tour de piste avec ses émergences et ses pics est quatre fois plus gênant qu’un bruit de voiture pour une intensité sonore identique. »

Diviser par deux le nombre de mouvements d’avions

Selon les décomptes établis par l’Alliance associative sur son site Internet, l’aérodrome de Toussus-le-Noble enregistre en moyenne 135 000 mouvements d’avions par an depuis quatre ans. Le collectif estime que pour que le quotidien des riverains soit supportable, le trafic devrait être ramené à « un niveau raisonnable, qui correspond à celui des autres aérodromes de la région, c’est-à-dire à des mouvements annuels compris entre 60 000 et 70 000. »

Les associations considèrent aussi que les seuls avions qui devraient être autorisés à voler sont les engins notés A + dans la classification Calipso, qui va de A à D en fonction de la performance sonore.

La seule « baisse significative » des nuisances a été constatée… pendant les périodes de confinement liées au Covid. « Le choc du retour au trafic habituel n’en a été que plus rude, explique Jean Valli. Ces parenthèses nous ont permis de nous rendre compte de ce que serait notre quotidien sans le bruit. Elles ont servi de révélateur. »

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Union des Maires du Plateau de Saclay et des Agriculteurs pour préserver l’agriculture du plateau face au bétonnage de la ligne 18

Huit maires et trois agriculteurs du Plateau de Saclay, dont un représentant de la chambre d’agriculture, se sont réunis vendredi 10 juin dans le cadre d’une conférence de presse afin de présenter publiquement leur position et leur mobilisation face aux modalités d’implantation de la ligne 18 du Grand Paris Express sur leur territoire. 

Bien que l’annonce de l’abandon du viaduc a eu l’effet d’un soulagement sur le territoire, élus et agriculteurs dénoncent le préjudice grave que le projet actuel fera porter à l’agriculture du Plateau de Saclay. Tel qu’il est conçu, l’enclavement de plusieurs parcelles agricoles généré par le passage au sol de la ligne menace, sur le long terme, leur vocation agricole et le dynamisme de l’ensemble de la filière locale. Ce point de vue est partagé par un grand nombre d’acteurs sur le territoire, comme en témoignent les multiples contributions à l’enquête publique, et par la commission d’enquête, neutre et indépendante. 

Face à ce constat, élus et agriculteurs demandent l’ajout d’une tranchée ouverte et pour partie couverte permettant de conserver certaines continuités agricoles. Cette solution est le résultat d’un dialogue entre les acteurs locaux membres de Terre et Cité qui, conscients des divergences d’opinion, ont adopté une posture constructive et accepté ce compromis. Confirmant la pertinence des aménagements demandés, la commission d’enquête a conditionné son avis favorable à l’utilité publique du projet à l’ajout d’une tranchée d’une longueur de 1200 mètres. Certes moins longue que la tranchée demandée par Terre et Cité, cette option représenterait un ultime compromis pour l’agriculture du territoire.

Pourtant, malgré ce consensus, la Société du Grand Paris et le Premier ministre ont refusé de prendre en compte la demande de la commission d’enquête. Pour les élus et les agriculteurs, les éléments avancés par la SGP pour tenter de justifier cette décision sont indignes. Contrairement aux affirmations de la SGP, les élus confirment que l’ajout d’une tranchée génèrera des bénéfices notables pour l’agriculture et qu’elle permettra une meilleure intégration paysagère du projet, moins de bruit, sans pour autant compromettre le bon fonctionnement hydraulique du bassin versant. En effet, l’expertise du SIAVB montre que la localisation en haut de nappe préserve de potentielles perturbations. Les élus ont également noté que les coûts supplémentaires liés à l’ajout d’une tranchée, de l’ordre de 30 millions d’euros selon les chiffres présentés par SGP sans explication détaillée, ne feraient que couvrir les économies réalisées grâce à l’abandon du viaduc. Par ailleurs, ils estiment que ces coûts additionnels doivent être analysés au regard des bénéfices sociaux mais également économiques qu’ils génèreront. Les élus ont en effet rappelé que l’agriculture est avant tout une activité économique et qu’elle participe à ce titre au dynamisme et à la vitalité du territoire. 

Passant outre leurs différentes sensibilités politiques ou leurs positionnements divergents sur le bien fondé du projet, les élus se sont réunis et mobilisés pour défendre l’agriculture du Plateau de Saclay. Le 30 mai dernier, ils ont alors adressé un recours gracieux à la Première ministre, Elisabeth Borne, lui demandant une modification du décret signé par son prédécesseur. Ils espèrent maintenant que ces démarches aboutiront rapidement àç des résultats concrets.

Ci-joint le lien pour suivre l’intégralité de la conférence en ligne :www.bit.ly/ConfPresseSaclay

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Discours d’un groupe de jeunes diplômé(e)s d’AgroParisTech 2022 qui ne pratiquent pas la langue de bois…..!!! à écouter et à méditer

Clic sur le lien ci-joint : https://www.youtube.com/watch?v=SUOVOC2Kd50

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Retrouvaille avec les Moulins du PNR

Ballade sensorielle au fil de l’eau ou créations de balises, au choix

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Réponse de l’ADVMC au projet du Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE) de notre agglomération Versailles Grand Parc (VGP).

Les citoyens de l’agglomération VGP sont invités à formuler leurs observations, tel qu’informés par « Châteaufort Communication » du 20 mars 2022.

Le projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de la Communauté d’agglomération de Versailles Grand Parc a pour objectif de mettre en cohérence ses actions et celles des gestionnaires compétents afin de mettre en œuvre une politique de lutte contre les nuisances sonores à l’échelle du territoire.

La mise à disposition de ce document au public se déroulera sur une période de deux mois, du 7 mars au 7 mai 2022, et permettra de recueillir les avis et remarques de la population via le lien suivant : https://www.versaillesgrandparc.fr/actualites/detail/avis-de-consultation-du-public-plan-de-prevention-du-bruit-dans-lenvironnement sur lequel on trouvera aussi le projet de document.

Cette consultation sera également possible sur registre papier au siège de Versailles Grand Parc, 6 avenue de Paris, aux jours et heures habituels d’ouverture (du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h).

Le public peut formuler ses observations :

  • Par écrit sur le registre papier mis à disposition à l’adresse indiquée
  • Par courrier électronique à : contact@agglovgp.fr

Une synthèse de ces observations sera annexée au Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement en vue de son approbation par l’Assemblée délibérante de l’autorité compétente. 

Vous trouverez ci-dessous les observations envoyées par l’ADVMC :

AVIS DE CONSULTATION DU PUBLIC CONCERNANT LE PROJET DU PLAN DE PRÉVENTION DU BRUIT DANS L’ENVIRONNEMENT

L’ADVMC, association de défense de l’environnement de Châteaufort et membre du collectif Alliance Associative contre la pollution sonore de l’aérodrome de Toussus-le-Noble, tient à vous faire part de ses observations, suite à la lecture attentive du projet de PPBE de l’agglomération VGP du 8 décembre 2021 mis en consultation du 7 mars au 7 mai 2022.

Commune limitrophe de l’aérodrome de Toussus-le-Noble, et donc de la «zone de dépassement de la valeur limite des aéronefs en Lden», nos observations porteront pour l’essentiel sur le nuisances sonores générées par l’activité de ce dernier.

Activité qui concerne majoritairement l’aviation légère et les hélicoptères, dans leurs pratiques de loisirs et d’écolage.

L’ADVMC prend acte de votre engagement, de réaliser, en collaboration avec les communes, des actions en direction d’une réduction des nuisances sonores, d’une anticipation sur les impacts acoustiques des projets à venir et de la préservation des zones calmes.

Elle se propose ici de faire le bilan, tel que relaté dans le projet, des résultats atteints sur ces trois thématiques et plus spécifiquement celles en rapport avec les nuisances sonores d’origine aérienne.

Constatons pour commencer, que, bien que relevant des compétences du PPBE, la part consacrée à «l’aérien» dans le projet, est infime et non actualisée.

Rappelons également que les populations impactées par ces nuisances sont nombreuses et peuvent être évaluées à plusieurs dizaines de milliers de personnes. Elles ont d’ailleurs, dans l’espoir de voir leurs légitimes revendications entendues, manifesté leurs exaspération en 2021 au travers de plusieurs actions. Deux manifestations sur la plateforme aéroportuaire, sous la forme d’un défilé de voitures «klaxonant», ont rassemblées plus de 500 personnes et une pétition a récolté près de 4000 signatures sur «mes opinions.com».

Venons-en à l’analyse du document:

Concernant votre engagement dans la réduction des nuisances sonores d’origine aérienne, vous signalez votre participation et votre contribution à l’occasion des Commissions Consultatives de l’Environnement (CCE), votre présence active dans la maîtrise de l’urbanisation et votre suivi des informations quant aux niveaux sonores relevés.

Outre le fait que les documents présentés sont des documents qui datent, ils ne sont accompagnés d’aucun commentaire laissant augurer une réflexion, au sein de vos commissions, sur la pertinence des indicateurs énergétiques. Ces indicateurs sont des moyennes, incapables de traduire la spécificité de la perception des nuisances sonores d’origine aériennes, caractérisées par l’émergence répétée de pics sonores. D’après une étude de l’OMS, pour un Lden équivalent, la gêne occasionnée par les avions est 2 à 3 fois supérieure à celle de la route.

Pas de commentaire non plus sur l’ambition de voir évoluer les valeurs réglementaires de 55dB(A) vers celles recommandées par l’OMS de 45dB(A).

Pas plus une réflexion sur ce que les juristes appellent le «changement de circonstances de fait», et qui concerne l’évolution des mentalités et des priorités citoyennes.

Pour preuves, si vos rapports d’activités de ces dernières années évoquent, dans le chapitre des enjeux environnementaux, fort opportunément la gestion des déchets et de l’eau, ainsi que l’habitat, on chercherait en vain un mot sur la pollution sonore et de l’air.

Le projet tel que proposé, pour ce qui concerne «l’aérien», se réduit donc à un récapitulatif de données connues de longue date, sans apport vers une véritable vision d’avenir.

Dans le chapitre intitulé «plan d’actions à 5 ans»,aucune mesure n’est dévolue à «l’aérien»!

Alors que l’impact délétère sur une partie importante de la population de l’agglomération est avéré et documenté (les connaissances objectives dans ce domaine se sont considérablement enrichies), notamment dans les domaines sanitaires et de sociétaux : coût social, santé, dévaluation immobilière,….), cette absence de prise en considération relève du déni.

Dans le long catalogue des «actions communales réalisées ces 10 dernières années» pour réduire globalement les bruits routiers, ferrés et des ICPE dans l’environnement, l’aérien ne bénéficie d’aucune déclaration conclusive de l’exécutif communautaire.

Vous créditez la commune de Toussus-le-Noble de 4 actions sensées améliorer la situation. En premier lieu son accompagnement (? , financier?) des aéroclubs dans l’installation de pots d’échappement «silencieux». Outre qu’il n’est pas précisé le nombre d’aéronefs ayant bénéficié de cet accompagnement, vous évaluez le gain de l’impact acoustique à 10dB(A)! Aucun «silencieux» sur le marché ne peut aujourd’hui se vanter d’un gain supérieur à 3-4 dB(A). Avec 10dB(A) cela reviendrait à diviser le bruit par deux!

Puis vous gratifiez cette même commune d’avoir œuvré à la limitation de la vitesse des avions en tour de piste, ainsi qu’à la limitation de leur nombre y évoluant simultanément. Or ces deux mesures ont été concoctées par la DGAC et proposées par la préfecture en CCE pour figurer dans un nouvel arrêté en date du 11 juin 2021. Il en va de même de l’expérimentation Calipso, mise au point par un collectif d’associations et d’usagers, abandonnée dès 2020 suite au constat de son échec.

Concernant le bruit routier sur la commune de Châteaufort, l’unique signalement évoqué par le PPBE se situe dans la «zone référencée R73, sise route de Chevreuse» où, selon votre rapport, 10 personnes seraient exposées à des niveaux de bruit supérieurs aux seuils de 65dB(A). Or cette route est bordée par une vingtaine de logements et se poursuit par la route de Versailles soumise pourtant au même stress sonore et non évoqué dans le rapport (voir cartes routières de Bruitparif).

Concernant la prise en compte, par anticipation des impacts acoustiques des projets à venir, force est de constater que la L18 du métro et l’aménagement de la RD36 qui longent la commune sont tout simplement ignorés.

Venons-en à la préservation des «zones calmes». La vallée de la Mérantaise, située en grande partie sur la commune de Châteaufort, est une vallée classée de part son intérêt écologique (zones humides, biodiversité, Natura,…) comportant en son sein une Réserve Naturelle. Cette vallée préservée, véritable coulée verte et bleu, est transformée, épousant la trajectoires des tours de piste des aéronefs de Toussus-le-Noble, en véritable caisse de résonance d’un bruit cacophonique permanent, loin de pouvoir servir de refuge de «ressourcement», notamment pour les habitants des plateaux. Autoriser la pratique polluante d’une minorité de pilotes au dépens d’une majorité de promeneurs et de randonneurs n’est plus dans l’air du temps.

Au total, nous constatons que les nuisances aériennes ne sont pas prises en compte par ce PPBE, qui ne fait qu’enregistrer les maigres actions concédées par les gestionnaires à l’origine du bruit (ADP et DGAC), à partir de données parcimonieusement distillées par une méthodologie obsolète.

Nous invitons les membres de la commission environnement de VGP de consulter le site de l’Alliance Associative (allianceassociative.fr) pour prendre la mesure de la richesse des informations, qu’un outil performant et actualisé, sait produire en temps réel, si telle devait être la volonté des décideurs.

ADP et DGAC, gestionnaires à la fois juges et partis du problème, tel que l’arrêt du Conseil d’État du 5 avril 2022 vient de l’attester, ont perdu officiellement leurs statut de neutralité et de légitimité.

En cohérence avec votre engagement de réaliser, conjointement avec les communes, des actions conduisant à une amélioration de la situation, nous demandons à la commission compétente de la gestion du bruit, d’accompagner les initiatives des communes «VGP» limitrophes de l’aérodrome (Buc, Châteaufort, Jouy-en-Josas, Les Loges-en-Josas) (1), et d’inclure dans ce projet leurs revendications de réduction du trafic (135 000 mvts. en 2021, 4e aéroport de France en terme de nombre de mvts.), de renouvellement de la flotte en faveur d’avions silencieux (électriques, IP sup. À 100) et de délocalisation de toute activité hélicoptériste hors maintenance.

Nous espérons que l’Assemblée délibérante de l’autorité compétente saura tenir compte des réflexions ci-dessus énumérées.

Bien cordialement

Le CA de l’ADVMC

8 chemin de la Folie

78117 CHATEAUFORT

courriel: advmc@free.fr

site: www.advmc.fr

(1) Les communes de Magny-les_Hameaux, Saint-Rémy-lès-Chevreuses, Villiers- le-Bâcle, sont également limitrophes de l’aérodrome, mais ne font pas parties de l’agglomération de VGP. Elles formulent néanmoins les mêmes doléances et les mêmes revendications.

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Eclairage Public : projet de réduction, vers une extinction nocturne.

L'éclairage public sera éteint à partir de juin la nuit dans les rues de Châteaufort (Yvelines).

Tel qu’informé par « Châteaufort Communication » du 22 avril 2022, les castelfortains sont invités à donner leur avis sur ce projet, qui s’inscrit dans le cadre du « pacte pour la transition » et répond à 3 impératifs :

1-répondre aux obligations légales du Grenelle de l’environnement (arrêtés du 27 décembre 2018)

2-réduire le coût annuel de l’éclairage

3-limiter l’impact sur la biodiversité

Donnez votre avis en cliquant sur le lien avant fin avril : https://bit.ly/3DPn8tD

78actu

Ce projet a déjà fait la UNE dans 78 ACTU :

Plusieurs scénarios étudiés

Alice Mony Decroix, conseillère municipale et membre de la commission « Environnement et Transition Ecologique, a également souhaité revenir sur les idées préconçues autour de l’extinction de l’éclairage public la nuit.

Les cambriolages ne vont pas augmenter, le risque d’accident n’est pas accru.Alice Mony Decroixconseillère municipale

Plusieurs scénarios ont été imaginés par le groupe de travail et le projet envisagé est le suivant : une extinction de l’éclairage entre minuit et 5h30 du dimanche au jeudi et de 1h à 5h30 les vendredis et samedis, avec un retard de 15 minutes à l’éclairage le soir en fonction de l’heure du lever et du coucher du soleil. Cela concerne toutes les rues.

Au moins 6 300 € d’économie

Une telle disposition permettra à la commune d’économiser 58 000 kWh/an et environ 6 300 € (aux tarifs 2021, sans doute plus vu l’augmentation des prix de l’énergie). Un tel dispositif ne demandera par ailleurs à la commune aucun gros investissement, les cinq armoires électriques étant déjà équipées d’horloge. L’installation d’un panneau à l’entrée du village pour prévenir de l’extinction nocturne devrait être l’un des seuls investissements pour que ce projet devienne réalité.

À lire aussi

D’autres pistes ont été étudiées, mais abandonnées notamment en raison des coûts comme la modulation de l’intensité.

« Cela n’a aucun avantage pour la biodiversité, précise Alice Mony Decroix. Et en plus, pour cela il faudrait que tous nos lampadaires soient équipés de Led or 143 sur les 283 présents dans la commune ne le sont pas. Financièrement, cela représente un coût très élevé et nous prendrait plusieurs mois voire plusieurs années. »Vidéos : en ce moment sur Actu

Pourquoi pas alors poser des capteurs au sol qui déclencheraient l’allumage en cas de passage ? Là aussi il y a une question de coût (un capteur coûte entre 80 et 100 €). Et le temps que le capteur détecte un véhicule, il est déjà loin… Le système de capteur est par ailleurs incompatible avec les lampadaires en place. Il n’est pas non plus possible d’éteindre deux points sur trois.

Durant tout le mois d’avril, la ville propose aux habitants qui auraient des questions sur le sujet d’envoyer un mail à la mairie. Le projet devrait ensuite être validé par le conseil municipal pour une mise en service en juin prochain.

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