TERRE de LIENS, Ensemble reprenons la Terre en main !

ADHÉRER, C'EST PLUS QUE SOUTENIR, C'EST AGIR PRES DE CHEZ SOI !
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« Je soutiens les actions de Terre de Liens car je pense que nous manquons de paysans en agriculture biologique pour une alimentation saine et pour le maintien de la biodiversité. L’installation de jeunes agriculteurs sensibles aux écosystèmes me réconforte. En effet, leurs produits me nourrissent et la contemplation de la nature me réjouit. » Frédéric, Terre de Liens Rhône-Alpes

Bonjour, Ce témoignage de Frédéric illustre parfaitement la forte conviction qui anime nos adhérent·es : agir près de chez eux pour développer une agriculture paysanne et biologique, et, par conséquent, une alimentation de qualité dans leurs assiettes.
C’est aussi le message que nous porterons lors du Salon de l’Agriculture, à l’occasion duquel nous publierons la deuxième édition de notre rapport d’expertise sur l’état des terres agricoles en France. En 2023, se dessine aussi la nouvelle loi d’orientation agricole centrée sur le renouvellement des générations. Dans ce contexte, nous poursuivons un objectif : permettre aux citoyen·nes et paysan·nes d’agir concrètement pour relever le défi du renouvellement des générations, du changement climatique et celui d’une agriculture vivante, nourricière et respectueuse de l’environnement.
Pour ce faire, notre combat doit aujourd’hui s’inscrire dans une action militante : adhérer à une association territoriale Terre de Liens c’est incarner cet engagement politique au niveau local. En adhérant à Terre de Liens près de chez vous, vous contribuez à faire pousser toujours plus de fermes en bio, vous nous aidez à faire entendre notre voix dans les débats publics pour promouvoir le développement d’une agriculture paysanne, biologique et de proximité. Vous défendez ainsi le droit de décider ensemble de notre politique agricole territoriale et du contenu de notre assiette.
Votre adhésion,
un acte citoyen et militant pour :
Promouvoir et soutenir l’agriculture bio et paysanne près de chez vous Agir pour la transition agricole et alimentaire de votre territoire
S’informer et participer à nos actions près de chez vous  
De tout cœur, merci de votre engagement citoyen à travers votre adhésion.
Nos terres agricoles sont notre bien commun, à nous de les préserver dès aujourd’hui et pour longtemps. L’équipe Terre de Liens *Si vous avez déjà adhéré récemment au titre de l’année 2023, ne tenez pas compte de cet email. Merci de votre engagement et nous sommes ravis de vous compter parmi nous cette année !

**Le budget ne devant pas être un frein à l’engagement, il est possible de choisir une adhésion « solidaire » à 10 €.
GRÂCE À VOUS, TERRE DE LIENS EN ACTIONS, C’EST : Youtube 300
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acquises Youtube 7 650
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de terres agricoles

préservés en bio Youtube 700
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et paysans

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citoyens et
citoyennes mobilisés

avec Terre de Liens
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Enquête Parcellaire L18 : Réponse déposée par l’ADVMC

10 février 2023

Notre association a pour objet la défense de l’environnement contre toutes formes de nuisances. Notre commune, très attachée à sa ruralité, est intégralement comprise dans le périmètre du Parc Naturel de la Haute Vallée de Chevreuse et entre également entièrement dans l’espace sanctuarisé de la Zone de Protection Naturelle, Agricole et Forestière (ZPNAF).

L’arrivée de la ligne 18 du métro dans sa partie ouest représente donc une préoccupation forte pour notre association qui s’interroge sur l’impact des retombées au niveau sonore, hydraulique et sur les difficultés qu’elle engendrera pour la pérennité de l’agriculture du Plateau.

Pour ces raisons nous venons de consulter l’enquête parcellaire et nous avons plusieurs remarques et interrogations.

  1. La ZPNAF n’est pas mentionnée dans les éléments de l’enquête parcellaire, bien que bon nombre de parcelles soient impactées par les expropriations. La préservation de l’intégrité de la ZPNAF n’est pas vérifiable à partir des documents fournis pour cette enquête et on est en droit de se demander qui a intérêt à ne pas voir reporté les contours de la ZPNAF par rapport aux emprises du chantier.
  1. Il doit être indiqué qu’en ce début février 2023, il n’existe aucune possibilité pour le simple citoyen de connaître les limites de la ZPNAF. Le décret qui fixait ces limites et mentionnait les parcelles concernées date de 2013, et depuis-lors des sections cadastrales ont changées de dénomination mais aussi des numéros pour plusieurs parcelles. Les données des surfaces en ZPNAF sur le territoire de Châteaufort sont impossibles à vérifier compte tenu de différences entre les données du PLU, celles de l’EPAPS et celles de la chambre d’agriculture.

  2. De plus, depuis 2013 le référentiel de projection cartographique utilisé a changé, occasionnant des décalages au niveau des parcelles classées « pour partie » en ZPNAF. Sans référentiel partagé sur lequel s’appuyer, il est impossible de connaître le tracé des limites de la ZPNAF sur ces parcelles.
  1. Pour ne pas toucher à la ZPNAF la SGP s’est engagée, suite à l’enquête publique de la mise au sol de la ligne18, de déplacer la RD 36 vers le sud sur le tronçon compris entre l’entrée de Chateaufort à l’Est et le rond point de l’entrée de Magny les Hameaux à l’ouest (voir pièce jointe). Si l’on observe l’emprise au sol de la ligne sur la plaine, on ne voit pas de terres expropriées au sud pour pouvoir placer le métro comme prévu au nord de la RD36 (plan 4/5) Y aurait-il une superposition de la RD36 et de la ligne 18 dans ce secteur ou une modification significative du futur tracé de la RD36 non signalée dans cette enquête publique ?
  1. L’implantation de ce métro dans le Parc Naturel Régional est déjà une atteinte à sa préservation et à son rôle de « poumon vert ». Mais la construction d’un mur de sécurité envisagé le long de la RD36 sur Châteaufort à l’entrée du PNR défigurera le paysage qui s’ouvre actuellement sur de vastes étendues de champs.
  1. Dans le document explicatif de l’enquête page 7 des explications sont données quant aux légendes des plans parcellaires du dossier. Or les couleurs indiquées ne sont pas les mêmes dans l’explicatif que sur les plans.

  2. Une autre légende, en supplément sur les plans, indique les occupations temporaires.
    L’aspect « temporaire » de ces occupations, qui seraient logiques, n’est indiqué sur aucun plan bien qu‘il semble plausible pendant la durée des travaux : simple erreur de cartographie ou bien occupation en réalité non temporaire ? Ex : parcelles C758PP, C731PP, C 757 PP à Magny les Hameaux, cf plan 3/5
  1. Des expropriations sont indiquées près du rond point en sortie de Châteaufort alors que ces parcelles ont été expropriées lors de l’enquête parcellaire pour le doublement de la RD36 et reportées sous ce nouveau statut au PLU de Châteaufort. (ZC 73 PP, ZC 76, ZC 72, ZC68, ZC35 PP).

Pourquoi ne sont-elles pas indiquées en transfert de gestion , comme le sont les parcelles ZC74 et ZC50 situées à proximité ? A nouveau, simple erreur de cartographie ?

  1. Sur le plan 3/5 à la limite entre Châteaufort et Magny les Hameaux on a du mal à voir quelle jonction serait possible sans toucher à la ZPNAF pour rejoindre les parcelles expropriées dans cette partie de Magny (ZA 52 PP, ZA53- ZA51P).

En conclusion, face à toutes les données manquantes et aux incertitudes concernant la sanctuarisation de la ZPNAF, notre association demande :

  1. A court terme, la suspension de cette enquête tant qu’un géomètre expert indépendant n’aura pas vérifié le respect des limites de la ZPNAF dans le cadre de l’enquête parcellaire en cours, avec la garantie d’une réelle transparence quant aux méthodes employées.
  1. A plus long terme, un redécoupage cadastral de sorte qu’il n’existe plus que des parcelles classées “en totalité” en ZPNAF, sachant que cette demande avait déjà été formulée lors de la précédente enquête publique datant de 2017.
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RAPPEL de l’enquête parcellaire en cours, défendons l’intégrité de la ZPNAF !

Chers Amis,

Le 22 janvier dernier Châteaufort Communication nous a informé qu’une enquête parcellaire relative à l’implantation de la future ligne 18 devant se dérouler du 23 janvier au 10 février 2023.

Cette enquête publique est un préalable obligé pour l’acquisition par la Société du Grand Paris des parcelles nécessaires à la construction de ce métro à l’utilité très contestable.

Elle a pour objet de recueillir auprès des castelfortains les observations éventuelles concernant la détermination précise des biens expropriés situés dans l’emprise du projet déclaré d’utilité publique, ainsi que l’identification exacte de leurs propriétaires.

Le tracé précis de cette ligne, parallèle à la RD36, restant à ce jour inconnu, notamment sur le tronçon du rond point de Toussus jusqu’à sa mise sous terre à Magny-les-Hameaux / Mérantais, il est important que soit consigné sur le registre de l’enquête par un maximum de castelfortains le fait que tout empiétement sur la ZPNAF (« zone de protection naturelle agricole et forestière ») serait inacceptable.


(ZPNAF en vert sur le plan ; de la gare du CEA St.Aubin jusqu’à sa partie souterraine la L18 est au sol et non en viaduc)

Comme vous le savez, la ZPNAF a été créée dans le périmètre de l’opération d’intérêt national (OIN) par la loi du 3 juin 2010 afin de préserver les terres agricoles et sauvegarder la biodiversité. Ses limites ont été fixées en 2013 et la zone ainsi définie déclarée sanctuarisée, c’est-à-dire non urbanisable, et inscrit comme telle dans le code de l’urbanisme.

Or vu l’exiguïté de l’espace dévolu au tronçon évoqué ci-dessus, le risque d’un débordement sur la ZPNAF est grand.

Aussi consignons dans le registre de l’enquête publique à disposition à la mairie et d’ici le 10 février, de voir respecter l’intégrité de la ZPNAF.

Pour soutenir la défense de la ZPNAF venez nombreux à la manifestation « Borne ta Zone » qui se déroulera le vendredi 10 février à Villiers le Bâcle. Pour plus d’infos cliquez sur le lien :

https://nonalaligne18.fr/wp-content/uploads/2023/02/Tract-BTZ.pdf

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« SAVE THE DATE » POUR TROIS SORTIES ET ANIMATIONS.

– Chantier participatif

– Sortie nature : les batraciens

– Cinéma : film Terres Précieuses

CHANTIER PARTICIPATIF : SAMEDI 11 FÉVRIER 9H À12H AU DOMAINE D’ORS

Suite aux travaux de renaturation de la Mérantaise dans l’espace naturel du domaine, la rivière a retrouvé son lit naturel ; les travaux de terrassement ont permis dans la partie aval de restaurer la zone humide dans laquelle elle méandre.
Le cheminement grand public a été modifié sur ce secteur et circule maintenant en rive droite sur une centaine de mètres.

Le chantier nature participatif proposé consiste à aménager ce nouveau chemin, d’une part pour le matérialiser et d’autre part pour inviter les promeneurs à ne pas pénétrer dans la zone humide (tout en conservant la vue sur le paysage et la rivière). Le PNR a sollicité la participation de monsieur Jean-Marc Tuypens, spécialiste des aménagements utilisant des techniques anciennes d’arboriculture (plessage, bouturage …).

C’est dans la cadre des journées mondiales pour la protection des zones humides « Convention de Ramsar», que ce chantier est proposé. 

Le matériel est fourni mais prévoyez vos gants et une tenue adaptée à la météo

Nous terminerons cette matinée par le verre de l’amitié et le casse-croûte offert par l’ADVMC.

Le nombre de participant est limité à 30 personnes. Merci de vous inscrire auprès du PNR

01 39 50 09 09 ou Françoise Martin 01 39 56 89 75


SAUVEGARDE DES BATRACIENS

Depuis plusieurs années, l’ADVMC travaille en partenariat avec le PNR et d’autres associations pour la préservation des batraciens. Un système de barrage permet de capturer les animaux. Chaque matin les participants à cette action se relaient afin de faire traverser la route aux batraciens de la forêt, où ils vivent, vers leur lieu de reproduction sans risque d’être écrasé par les véhicules.
Afin de mieux connaître ces animaux et la nécessité de les préserver, nous vous proposons de participer à l’un de ces relevés. Plusieurs dates sont possibles pour cette sortie nature : 
lundi 6 février, vendredi 17 février, mercredi 8 mars, samedi 18 mars.
Le départ se fera à 8h30 de Châteaufort pour l’étang des vallées près de l'abbaye des Vaux de Cernay en direction d’Auffargis. Le retour est prévu vers 10h30 ou 11h suivant le nombre de batraciens. 
Pour des raison de sécurité, nous pouvons accueillir un groupe de 12 personnes maximum. 

Pour réserver et prévoir le rendez-vous, merci de contacter Françoise Martin au 01 39 56 89 75

PROJECTION DU FILM TERRES PRÉCIEUSES

Terres précieuses est à l’origine un livrepublié en mai 2015 par Martine Debiesse, qui a recueilli les témoignages des agricultrices et des agriculteurs du Plateau de Saclay. Il avait pour but de montrer aux habitants du territoire que, derrière les paysages du Plateau que certains qualifient de « vides », se tiennent des hommes et des femmes, aux histoires fortes, si attachés à leurs terres que, voyant le monde bouger autour d’eux, ils ont décidé d’aller de l’avant pour que l’agriculture continue à exister sur ce territoire. Un film a été par la suite réalisé et déjà diffusé dans plusieurs communes.

Un deuxième livre, « Terres toujours Précieuses », paru en 2022 fait suite au première ouvrage et montre le dynamisme de l’agriculture sur le plateau, sa diversification, son lien avec les habitants ainsi que l’implication de certaines communes qui soutiennent une agriculture de proximité. Nous recommandons ce très bel ouvrage.

Même si la ville et son métro continuent irrémédiablement d’avancer sur le Plateau, les agricultrices et les agriculteurs sont là, avec leur passion, leur engagement, leur inventivité, pour continuer à faire vivre leur terres afin de produire un bien essentiel : la nourriture. 

Les dates des prochaines projections en espérant que nous pourrons un jour diffuser ce film à Châteaufort dans la salle du Tremplin.

7 février 2023 à 19h : Palaiseau, La CazaLisa Attention : café littéraire autour du livre Terres toujours Précieuses, puis diffusion du film vers 19h45. Renseignements: https://cazalisa.wordpress.com/mardi-7-fevrier-19h00-cafe-litteraire-decouverte-musicale/

16 février 2023 à 20h30 : Verrières-le-Buisson, espace Bernard Mantienne https://www.arboretum-vilmorin.org/cine-debat

24 février 2023 à 20h : Montreuil, espace AERI

23 mars 2023 à 20h : Antony, espace Varasely

2 avril 2023à 15h : Bures sur Yvette, MET (maison de l’écologie et de la transition)

5 avril 2023 : Chevreuse, ALC

Pour voir la bande-annonce : https://www.youtube.com/watch?v=dEK50zmwwzY

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Comment avoir envie de préserver une nature dont on s’éloigne de plus en plus ?

Vue en noir et blanc de la « baie de Thoreau »

Un article très intéressant paru dans « the conversation » nous en expose les risques et les remèdes.

Comment les jeunes générations, actuelles et futures, peuvent-elles faire preuve d’empathie et désirer préserver un monde naturel menacé par les activités humaines, quand ce monde disparaît de plus en plus vite et que ces adultes de demain le connaissent de moins en moins ?

Autrement dit : comment se sentir en lien avec d’autres êtres vivants ou milieux si nous ne les avons jamais côtoyés ?

Les rapports de l’IPBES documentent ce recul du vivant et nous alertent : aujourd’hui, 75 % de la surface des écosystèmes continentaux et 40 % des océans ont été fortement dégradés ; un million d’espèces sont menacées d’extinction à brève échéance.

Une expérience du non-humain qui s’amenuise

Dans un ouvrage très remarqué publié en 2005, Last Child in the Woods (traduit en français sous le titre Une enfance en liberté), le journaliste états-unien Richard Louv dressait le constat d’une jeunesse de plus en plus éloignée des espaces naturels et des activités de plein air.

« Notre société enseigne aux jeunes à éviter toute expérience directe avec la nature. »

Une situation qui n’épargne pas la France, comme l’ont souligné des travaux rendus publics en 2015, montrant que pendant les jours d’école, 39 % des enfants de 3 à 10 ans ne jouaient jamais en plein air et que seuls 50 % des enfants pratiquaient des jeux en plein air au moins 2 jours d’école par semaine. Un phénomène de « déconnexion » aux lourdes conséquences (obésité, troubles du déficit de l’attention…).

Dans son ouvrage, Richard Louv choisissait de mettre un nom sur ce phénomène, depuis fréquemment repris pour décrire un quotidien en voie d’artificialisation accélérée : le « trouble de déficit de nature ». Ce « trouble » ne désigne pas un diagnostic médical, mais un ensemble de symptômes, signes cliniques et conséquences, de la tendance de nos sociétés modernes à s’isoler toujours davantage dans une sphère qui éloigne, voire « éteint », l’expérience du monde non humain.

Il est important de rappeler ici que cet éloignement touche toutes les tranches d’âge.

Dans une étude publiée en décembre 2022, une équipe de l’Université de Leipzig a matérialisé cet éloignement en calculant la distance qui séparait les individus d’éléments naturels : selon leurs évaluations, cette distance a augmenté de 7 % ces vingt dernières années. Toujours selon leurs calculs, dans le monde, les individus vivraient en moyenne à 10 km environ d’une zone naturelle.


Aux sources du déficit de nature

Parmi les différentes causes avancées pour rendre compte de cette déconnexion, arrêtons-nous sur les trois principales.

Il y a d’abord le phénomène de l’artificialisation des sols, élément central dans la perte de biodiversité. Ce processus croît en France 3,7 fois plus vite que la population depuis 1981, réduisant d’autant l’expérience du monde naturel des individus.

Avec désormais 80 % de la population française vivant dans des « unités urbaines » (plus ou moins grandes), nous nous coupons toujours davantage du monde naturel et possiblement non domestiqué.

Vient ensuite la culture des peurs : nous avons « peur » et éprouvons même une aversion envers certains éléments de la nature.

Peur de la nuit, des animaux sauvages, des insectes, de toucher l’herbe, de marcher pieds nus, de se promener seul·e. Peur du visqueux, de l’humide, de ce qui est mort… Mais aussi détestation de la pluie, du froid, du vent, de tout élément naturel sur lequel nous n’avons pas prise.


À lire aussi : Cessez d’avoir peur des araignées, elles sont fascinantes… et bienveillantes !


Ce refoulement lie l’expérience de « nature » au sentiment de « danger ». Accompagnée d’un sentiment d’insécurité dans les zones urbaines, cette peur participe à surprotéger les enfants et à les contraindre à privilégier l’intérieur « sécurisé » au dehors « dangereux ». Une enquête, rendue publique en 2018 et conduite dans plus d’une dizaine de pays en Europe et en Amérique du Nord, évoquait à ce propos des « générations indoor », passant littéralement leur vie à l’intérieur.

Il faut enfin évoquer la virtualisation du monde : hors du travail, nous passons plus de 4h par jour devant des écrans et le nombre d’appareils connectés à domicile dans les pays de l’OCDE a quintuplé entre 2012 et 2022 (passant de 10 à 50).

Cette virtualisation favoriserait la sédentarisation et contribuerait à de multiples troubles liés à nos modes de vie actuels (maladies cardiovasculaires, obésité, diabète de type II, dépression, anxiété et stress, fatigue mentale, irritabilité et agressivité…).

Un groupe d’adolescents, où chacun est sur son portable
Smartphone, ordinateur, tablette… Les écrans sont désormais partout. MandriaPix/Shutterstock

En pleine amnésie environnementale

Autre phénomène qui explique et amplifie la déconnexion : ce que des spécialistes en écopsychologie, cette discipline qui analyse les relations entre psychologie et écologie, ont identifié comme une « amnésie générationnelle environnementale », amenant chaque nouvelle génération à considérer comme « normale » le milieu dans lequel elle grandit.

S’opère ainsi un glissement constant de la « référence » du milieu qui se traduit par l’oubli (dû à une absence de vécu) de son état antérieur. Dans son ouvrage sur les « nouveaux mots pour un nouveau monde », le philosophe australien Glenn Albrecht parle à ce propos d’« écoagnosie ».

« Avec une expérience si limitée de la nature à transmettre à la génération suivante, chaque génération accepte une nature objectivement appauvrie comme étant la norme […], la nature finit par s’évanouir et il y a une extinction de l’expérience. »

Cette question à la fois philosophique, politique et « éco-nomique » se pose d’ailleurs au sujet des imaginaires possibles d’un monde au sein duquel il s’agirait de retrouver notre place. Après deux siècles de transformation profonde, où pourrait se situer la référence d’une société « naturelle » ?

Cette situation inédite dans la longue histoire de l’humanité nous appelle à repenser profondément nos modes de vie, mais bien plus encore nos manières de faire-monde.

Faire-monde, c’est rebâtir une « diplomatie des interdépendances » entre êtres vivants, pour reprendre les termes du philosophe Baptiste Morizot dans son ouvrage Manières d’être vivant (2020). Il s’agit d’assurer une compréhension mutuelle et un partage ajusté du milieu, loin des écueils de la domination humaine et de l’appropriation de la terre. Faire-monde, c’est aussi reprendre part intégrale au tissu du vivant, que nous défendrons d’autant mieux que nous le connaissons et l’aimons.

Des outils de « reconnexion » à explorer

Partout en France, des ateliers et des stages d’écopsychologie pratique ou de biophilie proposent de ranimer ces liens au vivant et à notre ressenti d’interdépendance.

Nombreux sont aussi les guides à suivre pour ouvrir la réflexion et imaginer quelles voies cette reconnexion pourrait prendre : citons à nouveau Baptiste Morizot, mais aussi le photographe Vincent Munier ou l’anthropologue Nastassja Martin ; et, du côté des « classiques », bien sûr, le poète et naturaliste Henry David Thoreau, dont l’ouvrage Walden ou la vie dans les bois (paru en 1854) est devenu une bible pour les écologistes.

Vue en noir et blanc de la « baie de Thoreau »

Certains pourront être aussi curieux de voir comment d’autres cultures – on pense par exemple aux spiritualités asiatique, amérindienne ou africaine – développent une approche des relations au non-humain différente, stimulante.

Il faut souhaiter que ces changements deviennent accessibles à tous les âges, dans tous les milieux (scolaire, universitaire, institutionnel, collectif, privé, carcéral) et toutes les classes sociales, notamment en rendant plus visibles les cycles et processus naturels, en ouvrant l’espace des possibles aux imaginaires et modes de vie alternatifs (comme les écolieux, ou les ZAD par exemple).

Et aussi en expérimentant des techniques alternatives de production, consommation, partage de savoirs et savoir-faire collectifs, de création de communs, à l’image de la philosophie low-tech qui promeut des innovations simples et sobres.


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BONNE ANNEE ……

Le Futur est entre nos mains

« Ne doutez jamais qu’un petit groupe de citoyens engagés et réfléchis puisse changer le monde. En réalité c’est toujours ce qui se passe » (Margret Mead)

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Quelques News, Affaires en cours…..

Chers amis

Nous vous devions, depuis un bon moment déjà, des nouvelles sur les avancées des dossiers suivis par les membres de notre Conseil d’administration.

AMÉNAGEMENT du lieu dit « les jeunes bois » / ZONE AU du PLU

Comme nous vous en informions, notre association, conjointement avec l’Union des Amis du Parc, a déposé un recours contre la demande d’un permis de construire du promoteur Philia pour la réalisation de 65 logements dans la zone AUa. Nous ne sommes pas contre de nouveaux logements, notamment sociaux, mais contre l’aménagement global de la zone tel que présenté par le promoteur. En effet, l’obtention du permis de construire permettrait au promoteur de devenir propriétaire de l’ensemble de la zone des « jeunes bois » et l’autoriserait « de facto » de donner libre cours à la réalisation de ses projets. C’est pourquoi nous avons également déposé un autre recours contre sa demande d’un permis pour la construction d’un hôtel de 80 chambres dans la zone AUb, déjà accepté par la municipalité en juillet 2022. Nous considérons ces projets inutiles et inappropriés à notre village et en contradiction complète avec les recommandations d’une sobriété dans l’artificialisation des terres liées au contexte de l’urgence climatique.

Contrairement également de ce qui est dit deci et delà, nous ne sommes pas hostile à l’implantation d’un commerce généraliste, à la condition d’être d’une dimension raisonnable répondant aux besoins des castelfortains.

A ce jour, le Tribunal Administratif de Versailles a rejeté notre première requête. Nous avons deux mois pour réfléchir et décider si nous ferons appel ou non sur cette décision.

Qu’en pensez-vous ?

Nous n’avons pas les finances nécessaires pour régler le montant demamdé en conclusion du jugement. Nous allons donc lancer une cagnotte sur Helloasso conjointement avec l’UAP . Nous vous tiendrons informé des modalités et espérons votre soutien.

LA RENATURATION DE LA MERANTAISE

Le chantier de renaturation de la Mérantaise touche à sa fin.

Les travaux d’évacuation des déblais sont en cours : ramassage des pierres sur les zones de dépôts provisoires, enlèvement en totalité des matériaux de nature calcaire.

Différents sites de « renouée asiatique » ont été purgés. Leur destruction se fait par incinération.

Les derniers travaux à réaliser sont : les gardes corps des nouvelles passerelles a poser, un cheminement sur pilotis entre le bief et la rivière, une purge des matériaux vaseux du canal de fuite ainsi que les terrassements pour le « recalibrage » de ce site.

Avec le temps nos retrouverons une végétation adaptée à cette zone humide.

Image d’un secteur finalisé (Biotec)

SIGNALÉTIQUE ZPNAF

La loi du Grand Paris a instauré en 2010 la Zone de Protection Naturelle, Agricole et Forestière (ZPNAF) sur le plateau de Saclay et les communes limitrophes dont Châteaufort. Celle-ci a une surface totale de 4115 ha dont 2469 ha consacrées à l’activité agricole. Cette zone sanctuarisée non urbanisable est par conséquent une servitude d’utilité publique annexée aux PLU.

La ZPNAF permet d’assurer une protection des riches terres agricoles du plateau, de renforcer la gestion des espaces forestiers et de préserver les lieux de grande valeur écologique (biodiversité, trames vertes et bleues,…) du territoire.

Une charte a été élaborée qui s’accompagne d’un programme d’action visant à soutenir l’activité agricole, de protéger et mettre en valeur les espaces naturels, développer le lien entre la zone protégée et les espaces urbanisées.

L’une de ces actions est la mise en place d’une signalétique sur le patrimoine historique et naturel à destination des promeneurs et des habitants.

L’ADVMC participe aux réunions préparatoires afin de recenser les sites patrimoniaux, de localiser les lieux pertinents pour implanter la signalétique, de suggérer les contenus d’informations des supports à mettre en place valorisant les richesses de la ZPNAF et incitant à la préservation du milieu.

Nos propositions sont actuellement étudiées par les communes et les divers intervenants du territoire avant leurs mises en place.

NUISANCES AERIENNES LIEES A L’ACTIVITE DE L’AERODROME DE TOUSSUS-LE-NOBLE

Le 24 novembre dernier s’est déroulée la énième Commission Consultative de l’Environnement (CCE) de l’aérodrome de Toussus-le-Noble. Créée en 1989, sa vocation est d’être l’outil privilégié de la concertation avec les riverains de la plateforme. Elle est composée de 3 collèges (collège des usagers, collège des collectivités territoriales/élus et collège des associations de riverains), de 13

membres/voix chacun. Les associations de riverains, dont l’ADVMC, sont regroupées dans un collectif appelé Alliance Associative (site : https://allianceassociative.fr).

L’ordre du jour de la CCE du 24 novembre comportait le bilan des mesures engagées à la suite de la CCE de mars 2021. Ces mesures, considérées dès le départ comme peu à même d’apporter une quelconque amélioration quant aux nuisances sonores, furent rejetées par les associations de riverain. Le bilan présenté par la DGAC le 24 en apportait la démonstration, ainsi que le rapport annuel de l’Alliance Associative. Les nouvelles mesures proposées (aide à l’amélioration des flottes, modulation des redevances d’atterrissage en fonction des qualités acoustiques des aéronefs, étude de restrictions plus contraignantes à l’horizon de 3 ans,….) sont des « mesurettes » sans répercussion perceptible sur la gène sonore pour les riverains. L’Alliance Associative a beau répéter que sans discussion véritable sur le volume du trafic et sans planification programmée à court terme des avions autorisés à voler en fonction de leur impact sonore, non seulement aucune amélioration ne pouvait être escomptée, mais pire, l’aggravation de la situation enregistrée depuis 3 ans se poursuivra. L’Alliance Associative doit se réunir courant décembre et vous tiendra au courant des décisions prises.

____________________

Autant l’existence d’une ZNPAF que la réalisation de la renaturation de la Mérantaise constituent des avancées positives dans la défense de notre environnement, autant le projet urbanistique des « jeunes bois » que le développement de l’aérodrome de Toussus-le-Noble nous semblent aller à contre courant sans parler du futur passage du métro (L18).

Vos avis et propositions sont non seulement bienvenues, mais grandement souhaités par votre Conseil d’Administration, quelque peu frustré par le manque de retours et d’échanges.

Dans l’attente de vous lire ou de vous entendre, recevez nos cordiales salutations.

Le CA de l’ADVMC

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A VOS AGENDAS

  – 7/8 novembre 2022 : Colloque régional sur « La ressource en eau en Île-de-France dans un contexte de dérèglement climatique » par FNE Ile-de-France – Billeterie ouverte !
*- 17 novembre 2022 : Formation « Les institutions et outils de la maîtrise du foncier agricole», par FNE Ile-de-France
19 et 20 novembre 2022 : Formation pour bien communiquer sur sa lutte locale, par Terres des Luttes – 
1e décembre 2022 : Rencontre-Débat pour un SDRIF véritablement environnemental, par FNE Ile-de-France
15 décembre 2022 : Formation PCAET, par FNE Ile-de-France  

Pour tous ces événements vous trouverez ci-dessous les informations utiles.

COLLOQUE – LA RESSOURCE EN EAU EN ÎLE-DE-FRANCE DANS UN CONTEXTE DE DÉREGLEMENT CLIMATIQUE

Les 7 et 8 novembre 2022 dans la salle des fêtes de la Mairie de Paris

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FNE Ile-de-France poursuit son exploration de la thématique de l’eau. Après des colloques départementaux dans chacun des huit départements de l’Île-de-France, vous êtes conviés à son grand colloque régional, dans la salle des fêtes de la mairie de Paris.
Nous avons une très forte motivation pour mobiliser l’ensemble de nos associations d’Ile-de-France dans ce contexte si urgent de dérèglement climatique afin de partager ensemble (associations – scientifiques – élus et institutions) les expériences sur le terrain et les moyens à mettre en œuvre pour s’adapter au mieux à ces nouvelles conditions climatiques. Le dialogue territorial apparaît en effet comme la question de fond de ce colloque.
Il abordera les problématiques suivantes :
Ressource en eau dans le bassin de la Seine : quel état des lieux ?
Conflits d’usages à venir, quelles solutions pour le partage de la ressource ?
Comment crée-t-on du savoir scientifique dans le domaine de l’eau ?
Comment construire une culture commune autour de ces sujets dans les territoires ?
 
En savoir plus sur la ressource en eau et ses problématiques grâce à notre Plaquette Pédagogique 

Crédit photo : Région Ile-de-France
 


Rencontre-Débat pour un SDRIF-E véritablement Environnemental !
 
Le 1e décembre prochain, nous organisons une rencontre-débat pour discuter des enjeux de l’aménagement du territoire en Ile-de-France, avec la révision du document de planification en cours (SDRIF-E). Ca sera l’occasion de présenter notre position pour une région véritablement respectueuse de l’environnement et d’en débattre avec l’Institut Paris Région et les groupes politiques du conseil régional.
Alors pour un SDRIF-E véritablement environnemental, rendez-vous à la Bourse du Travail le 1er décembre de 14h à 18h.
 
En savoir plus
Que penser du SCOT de la MGP ?
 
Le Schéma de Cohérence Territorial (SCOT) de la Métropole du Grand Paris (MGP) est le document qui encadrera le développement de la métropole, au cœur de la région-capitale, pour les 15 à 20 prochaines années. C’est pourquoi, il nous a semblé essentiel de l’étudier pour vous proposer notre avis sur ce SCOT de la MGP.
 
 
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Climat : l’ONU alerte de nouveau sur les faibles engagements des pays

À moins de deux semaines de la COP 27 en Égypte, et faute de progrès significatifs pour baisser les émissions de gaz à effet de serre, les agences onusiennes exhortent les gouvernements nationaux à renforcer dès maintenant leurs plans climat.|  27 octobre 2022  | 

Climat : l'ONU alerte de nouveau sur les faibles engagements des pays

« Lors de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP 26) qui s’est tenue à Glasgow l’année dernière, tous les pays ont convenu de revoir et de renforcer leurs plans climatiques », a rappelé Simon Stiell, secrétaire exécutif de l’Agence des Nations unies pour le climat (CCNUCC), en publiant, le 26 octobre, un dernier bilan des contributions déterminées au niveau national (NDC) soumises par les 193 pays signataires de l’Accord de Paris.

Or, seuls 24 plans climatiques nouveaux ou actualisés (NDC) ont été soumis après la COP 26, à la date limite du 23 septembre 2022, pour être pris en compte lors de la COP 27, qui se tiendra du 6 au 18 novembre prochain à Charm el-Cheikh, en Égypte. Un chiffre « décevant », regrette Simon Stiell dans un communiqué.

Des progrès insuffisants

D’après le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), les émissions mondiales doivent en effet baisser de 45 % d’ici à 2030, par rapport aux niveaux de 2019, pour ne pas dépasser 1,5 °C de réchauffement climatique d’ici à la fin du siècle. Mais selon la dernière synthèse des NDC, les engagements actuels mèneraient au contraire à une augmentation de 10,6 % des émissions d’ici à 2030, par rapport aux niveaux de 2010.   Les gouvernements nationaux doivent renforcer leurs plans d’action climatique dès maintenant et les mettre en œuvre au cours des huit prochaines années.   Simon Stiell, ONU Climat   Si le nombre de nouvelles NDC déçoit, leur ambition est également critiquée. Dans son « Emissions Gap report 2022 », publié ce jeudi 27 octobre, le Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue) précise que les nouvelles NDC soumises depuis la COP 26 ne réduisent que de 1 % les émissions mondiales prévues en 2030 et que leur mise en œuvre tarde. « La plupart des membres du G20 viennent juste de commencer à mettre en œuvre des efforts pour atteindre leurs nouveaux objectifs. Collectivement, le G20 ne devrait pas être en mesure de tenir ses promesses pour 2030 sans une action renforcée », prévient l’agence onusienne.

Toutefois, quelques progrès sont à noter : 62 États parties à l’Accord de Paris ont adopté des stratégies à long terme visant à passer à des émissions nettes nulles d’ici au milieu du siècle ou aux alentours. « Si toutes les stratégies à long terme sont pleinement mises en œuvre dans les délais », les émissions de ces pays pourraient être inférieures d’environ 68 % en 2050 par rapport à 2019, remarque l’ONU Climat. De son côté, le Pnue est moins optimiste. Il estime que la mise en œuvre de toutes les NDC, associées aux engagements nets zéro pris par un nombre croissant de pays, « laissent présager une augmentation de 1,8 °C. Toutefois, ce scénario n’est pas crédible, compte tenu de l’écart entre les émissions actuelles, les objectifs des NDC à court terme et les objectifs nets zéro à long terme ». Le Pnue mise plutôt sur un réchauffement de 2,8 °C d’ici à la fin du siècle au regard des politiques actuelles.

Par conséquent, « nous sommes encore loin de l’ampleur et du rythme des réductions d’émissions nécessaires pour nous mettre sur la voie d’un monde à 1,5 °C. Pour maintenir cet objectif, les gouvernements nationaux doivent renforcer leurs plans d’action climatique dès maintenant et les mettre en œuvre au cours des huit prochaines années », a déclaré Simon Stiell.

Record des niveaux de gaz à effet de serre en 2021

D’autant que les dernières données présentées par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) « n’augurent toujours rien de bon pour le climat », a-t-elle aussi alerté, le 26 octobre. Les concentrations atmosphériques des trois principaux gaz à effet de serre – dioxyde de carbone (CO2), méthane (CH4) et protoxyde d’azote (N2O) – ont battu de « nouveaux records » en 2021. D’après le Bulletin de l’OMM, la concentration en dioxyde de carbone dans l’atmosphère s’élevait à 415,7 parties par million (ppm), celle de méthane à 1 908 parties par milliard (ppb) et celle de protoxyde d’azote à 334,5 ppb. Soit une progression respective de 149 %, 262 % et 124 %, par rapport à l’époque préindustrielle. « Jamais la progression annuelle des concentrations de méthane n’a été aussi forte qu’en 2021. La cause de cette augmentation exceptionnelle n’est pas clairement établie, mais il semble que des processus tant biologiques qu’anthropiques soient à l’œuvre », prévient l’OMM. Et « le taux d’accroissement du dioxyde de carbone entre 2020 et 2021 a été supérieur à la moyenne du taux d’accroissement annuel des dix années précédentes ».

Pour inverser la tendance et « éviter une catastrophe climatique », le Pnue appelle à des « transformations sectorielles et systémiques urgentes » vers zéro émission nette de GES dans les secteurs de l’approvisionnement en électricité, de l’industrie, des transports et du bâtiment, ainsi que dans les systèmes alimentaires et financiers. Il détaille, dans son rapport, les mesures à prendre pour accélérer ces transformations.

Rachida Boughriet, journaliste
Rédactrice spécialisée

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Pour défendre notre environnement sonore et notre avenir climatique nous vous invitons à signer les pétitions ci-dessous (voir liens)

Des pétitions contre les abus des vols en jets, contre les abus de l’aviation légère, contre l’absence de taxation du kérosène et contre l’inflation constante du trafic aérien.

N’hésitez pas, signez !

https://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/jets-prives-tuer-faut-arreter/186243

https://www.europarl.europa.eu/petitions/fr/home

https://www.change.org/p/non-au-developpement-irraisonn%C3%A9-d-orly

https://petition.agirpourlenvironnement.org/wp-content/uploads/2022/08/Stop-aux-jets-prive%CC%81s.png

https://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/climat-interdiction-avions-tourisme/186291

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