Esonne – Bientôt une ferme urbaine

Essonne – À Savigny-sur-Orge, bientôt une ferme urbaine pour fournir la cuisine centrale de la ville 

À l’initiative de la ville de Savigny-sur-Orge (Essonne), des pommes de terre vont être plantées sur une parcelle communale. Un premier pas vers la création d’une ferme urbaine.

Pour transformer sa parcelle en champ de pommes de terre, la municipalité de Savigny-sur-Orge (Essonne) a fait appel à un prestataire agriculteur qui outre le labourage, fournira les graines et supervisera la plantation. (©Ville de Savigny-sur-Orge)
Par Thibaut Faussabry Publié le 9 Mar 21 à 16:14  

Labourée il y a quelques jours, la prairie d’1,6 hectare, située tout près de la Ferme de champagne à Savigny-sur-Orge (Essonne) accueillera dans quelques semaines des centaines de graines de pommes de terre.

La nouvelle majorité municipale écologiste a décidé de transformer cette parcelle appartenant à la ville, en un champ de pommes de terre.

Une plantation citoyenne en avril 

« L’idée est que les habitants s’approprient les lieux et participent si les conditions sanitaires le permettent à la plantation de ces pommes de terre le 21 et le 24 avril prochain, précise le maire Jean-Marc Defrémont.

Une fois les graines plantées, une première récolte devrait avoir lieu en septembre. « Elle sera donnée notamment au Secours populaire, détaille le maire. Il s’agit dans un premier temps de remettre cette terre en état, car elle est restée inexploitée pendant plusieurs années ».

Car la municipalité voit plus loin et vise pour la suite, la création d’une ferme urbaine en permaculture dont les récoltes alimenteront en partie la cuisine centrale de la commune.

L’idée n’est pas d’être autosuffisant, mais de refaire, dans notre ville urbanisée, une part d’alimentation locale. Cela participera à la diminution de l’empreinte carbone avec un circuit très court des denrées et servira également d’outil pédagogique.

La ferme urbaine pourrait voir le jour en 2022

Pour mener à bien ce projet, la municipalité ambitionne d’acheter une parcelle voisine d’une superficie de 3 hectares appartenant à l’État, plus particulièrement à la Protection judiciaire de la jeunesse qui y possède un centre éducatif fermé.

« Des négociations avec l’État devront se tenir dans les prochains mois, révèle le maire. Parallèlement, nous allons à la fois modifier le Plan local d’urbanisme afin de sanctuariser ces terres et mener des études d’implantation et de faisabilité de notre projet ».

La ferme urbaine municipale pourrait ainsi voir le jour en 2022. La municipalité partage notamment une réflexion commune avec d’autres villes de l’EPT Grand Orly Seine Bièvre comme Athis-Mons, Paray-Vieille Poste, Arcueil ou Vitry-sur-Seine qui portent des projets plus ou moins similaires.

En attendant, la municipalité prépare la plantation des pommes de terre dans le champ. La crainte d’éventuels vols ou de dégradations ne fait pas reculer Jean-Marc Defrémont.

« Les boites à livres ou encore les jardins partagés dans le quartier des Grands Vaux montrent que quand quelque chose est d’utilité publique, elle fait rarement l’objet de dégradations ou de vols », conclut le maire.

ACTU Essonne

A propos Katy

Représentant l'ADVMC à l'UASPS (Union des Associations de Sauvegarde du Plateau de Saclay et des vallées limitrophes)
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