Pratiques intensives, déforestation massive : écoutons la voix de la raison |
Hop, hop ! Avant de scander « Touche pas à ma viande », « le saucisson c’est méga bon » et autres « mon bifteck il est trop chouette », soufflez un coup. Direction le poumon vert de la planète et les intolérables incendies ravageant l’Amazonie cet été. À juste titre, la responsabilité du président Jair Bolsonaro a été pointée du doigt mais celle de nos assiettes ? La première cause de déforestation de l’Amazonie est de « libérer » de la place pour y installer de grandes monocultures de soja, souvent OGM. De ce soja sont, entre autres, extraits des tourteaux qui servent de nourriture aux poulets, porcs et autres bovins des élevages industriels présents dans… oh ! Nos assiettes. Ainsi, la France est le troisième pays à qui le Brésil exporte des tourteaux de soja, derrière les Pays-Bas et la Thaïlande. Si l’élevage in- dustriel fait partie des responsables de la déforestation, il est aussi à l’orig- ine de conditions de vie indignes des animaux, d’érosion des sols, de pollut- ion des eaux ou encore d’importantes émissions de gaz à effet de serre. Le bilan du GIEC sur notre consommation de viande est sur ce point accabl-ant. Alors, tous végés ? Pas si simple. L’élevage extensif, qui permet notam-ment aux animaux d’accéder aux pâturages, façonnent des paysages aux ter-res peu fertiles, où le carbone est stocké. Il produit aussi un engrais indisp- ensable aux cultures bio, plus respectueuses de l’environnement. Le défi, c’est donc de manger moins de viande ce qui, grâce à ces économies, va vous permettre de manger de la bien meilleure viande ! Allez, venez tester, vous allez vous régaler. |
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